À propos de " Parallèle "
Imprégnés du souvenir d’un paysage incertain et de l’atmosphère suspendue de leur environnement, ces objets dont les hommes se sont servis sont laissés, parfois même délaissés et ne sont alors plus que les reliques d’une activité rurale, récréative ou traditionnelle passée. Devenus traces, signes, indices, ces structures vides sont comme le vestige archéologique tout juste découvert et dont il faut à présent déterminer la fonction, la condition passée. Parfois fantomatiques et flottants, ces portraits calmes d’objets nous parlent de ces espaces campagnards médiatisés par l'homme et ses outils et nous racontent leurs histoires par fragments insaisissables.
– Jodie Zbinden
Imprégnés du souvenir d’un paysage incertain et de l’atmosphère suspendue de leur environnement, ces objets dont les hommes se sont servis sont laissés, parfois même délaissés et ne sont alors plus que les reliques d’une activité rurale, récréative ou traditionnelle passée. Devenus traces, signes, indices, ces structures vides sont comme le vestige archéologique tout juste découvert et dont il faut à présent déterminer la fonction, la condition passée. Parfois fantomatiques et flottants, ces portraits calmes d’objets nous parlent de ces espaces campagnards médiatisés par l'homme et ses outils et nous racontent leurs histoires par fragments insaisissables.
– Jodie Zbinden
À propos de " 113 km² "
Lawren Harris est transporté par les grands espaces blancs, les pics et les lacs du Canada à la façon des romantiques, Emily Carr s’attache à l’art des populations autochtones peuplant les paysages et forêts du Nord-Ouest, la peinture de Georgia O’Keeffe prend son essor grâce aux couleurs du Nouveau-Mexique et Peter Doig réinterprète son territoire natal du Canada par l’influence d’histoires contemporaines et de pays étrangers dans lesquels il réside.
La spécificité de mon territoire, elle, réside peut-être dans son essence même de modestie un peu quelconque. La région grouille de recoins à moitié utilisés. C’est souvent ce que donnent comme impression les zones agricoles. Zones semi-habitées, semi-exploitées. Une atmosphère légèrement hors temps. Non pas qu’il ne s’y passe rien, mais le rythme visuel change plus lentement: Les évènements sont ici ceux du paysage, des cultures agricoles, des saisons. Le temps semble plus suspendu dans ces espaces tout juste marqués par l'homme et ses objets, bribes de petites histoires.
Selon Peter Doig, «The surface is an abstraction of the memory of being in a certain frame of mind under certain weather conditions and in certain places.»
– Jodie Zbinden
Lawren Harris est transporté par les grands espaces blancs, les pics et les lacs du Canada à la façon des romantiques, Emily Carr s’attache à l’art des populations autochtones peuplant les paysages et forêts du Nord-Ouest, la peinture de Georgia O’Keeffe prend son essor grâce aux couleurs du Nouveau-Mexique et Peter Doig réinterprète son territoire natal du Canada par l’influence d’histoires contemporaines et de pays étrangers dans lesquels il réside.
La spécificité de mon territoire, elle, réside peut-être dans son essence même de modestie un peu quelconque. La région grouille de recoins à moitié utilisés. C’est souvent ce que donnent comme impression les zones agricoles. Zones semi-habitées, semi-exploitées. Une atmosphère légèrement hors temps. Non pas qu’il ne s’y passe rien, mais le rythme visuel change plus lentement: Les évènements sont ici ceux du paysage, des cultures agricoles, des saisons. Le temps semble plus suspendu dans ces espaces tout juste marqués par l'homme et ses objets, bribes de petites histoires.
Selon Peter Doig, «The surface is an abstraction of the memory of being in a certain frame of mind under certain weather conditions and in certain places.»
– Jodie Zbinden
Kunstmuseum Thun Cantonale Berne Jura, Weihnachtsaustellung – Thun, 2013-2014
"La réalisation visuelle de Jodie Zbinden est imprégnée des observations et découvertes de son environnement proche. L'artiste s'intéresse aux vestiges et objets trouvés dans la nature, mais aussi aux structures laissées là par les hommes. Elle s'approprie des éléments trouvés et les transcrit en une peinture qui tire ses racines dans l'héritage du XIXe siècle et réalise ainsi des représentations de mondes construits à l'atmosphère intense."
"La réalisation visuelle de Jodie Zbinden est imprégnée des observations et découvertes de son environnement proche. L'artiste s'intéresse aux vestiges et objets trouvés dans la nature, mais aussi aux structures laissées là par les hommes. Elle s'approprie des éléments trouvés et les transcrit en une peinture qui tire ses racines dans l'héritage du XIXe siècle et réalise ainsi des représentations de mondes construits à l'atmosphère intense."
Territoires Mémoire de Bachelor of Fine Arts – ECAL, 2013
|